Chronique !

Dans une de mes chroniques,  je présentais comme les dignes représentant du RNB au Cameroun le trio constitué de Prosby de Franky P et de Duc Z. ceci était sans conteste parce qu’ils l’ont tous prouvés et le prouvent encore chacun en sa manière. Chacun d’eux a son style, sa personnalité, son public…mais ils mettent tout le monde d’accord, autant les accros du hip hop que les outsiders. Duc Z a commencé la danse du buzz, si on peut l’appeler ainsi, avec le titre « je ne donne pas le lait », Franky P a suivi avec le tube « champagne up », c’était au tour de Prosby de ne pas déroger à la règle. Il a répondu présent avec une musique up grade tant en mélodie qu’en images « Mboa Girl »
Beaucoup disent que parmi les 3, c’est le titre de Prosby qui a eu autant de réussite, bien qu’il ne soit passé que sur Trace africa, contrairement aux deux autres, il a été le plus écouté, le plus joué et le plus visité. Mboa Girl, nous faisait penser un peu au african queen du voisin nigérian, et a essayé à son niveau d’avoir sa part de visibilité. C’est dire qu’avec ce titre, Prosby se plaçait, où on le plaçait à la tête du trio, pour le moment bien sur, malgré le fait qu’il soit le tout nouveau venu. Prosby a battu un record de près de 18 000 vues sur you tube en l’espace de 6 mois seulement. Duc Z avec je ne donne pas le lait est à près de 36 000 vues en 18 mois, vous comprenez que si les choses avancent comme c’est le cas, dans un an Mboa Girl serait à 54 000 vues, au moment où Duc Z n’était qu’à ces 36 000 vues. Donc le choix en bel et bien objectif basé sur les chiffres. Mais il faut aussi dire que Mboa Girl a profité du silence et du calme aussi stratégiques soient’ ils de l’un et de l’autre.
Il fallait donc pour Duc Z, autoproclamé le King du RNB au Cameroun, se sentait obligé de renverser la tendance et de récupérer son buzz et sa vedette, qui lui ont été ravis par le jeune frère Prosby. A « Mboa girl » il fallait donc opposer quelque chose de similaire de presque identique. Et pour ce faire il fallait mettre la barre un peu plus haute, pour ne pas jouer au ridicule. Duc z l’a compris, c’est comme au judo, pour combattre avec un poids lourd, il faut aussi en être un. Comme l’avait dit la Fouine : « on n’arrête pas un requin avec une canne à pêche », ou Kennedy que « les caniches ne clachent pas les pits ». Il a donc pensé à quelque chose de ce genre, et à « Mboa Girl » il a voulu opposer « Afrika Mamy », même concept, même structure pour le vidéogramme, et autres choses similaires. Mboa, qui représente plus précisément la fille de chez nous, du Cameroun, et pour sembler plus grand Africa, la femme d’Afrique. Girl veut dire fille en français, et Mamy un terme anglais aussi utilisé en français pour signifier femme dans sa grandeur. Donc même dans les termes tout était calculé
Cette chronique est juste pour lever le pan de voile sur ce nouveau tube que vient de nous présenter Duc Z, pour dire que ce n’était pas anodin comme titre, et le moment a été bien choisi par lui, un moment où le buzz de l’autre est en peu en train de baisser. Et le jeu a été mis à jour, la compétition est lancée, les dés sont jetés, et nous espérons que « le clash » sera de taille. Comme ça été un peu le cas au states dans les années 2002 avec Jay z et Beyoncé « bonnie and clyde » contre Nelly et Kelly « dilemma ». Nous aussi nous sommes face à un dilemme, qu’elle sera la fin de l’histoire ? J’encourage la compet’, parce que c’est ce grain d’émulation qui donne l’envie de l’évolution. Franky p, on t’attend, viens entrer dans l’arène. Voilà les gars qui se battent pour toujours dorer le blason de leur art, et les autres restent dans l’ombre à murmurer et à réciter Justin Beiber.

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